« Mon déménagement de la France vers Londres a été un réel tournant dans ma vie. J’ai donc changé de pays, de culture et de vie. Ça a été une révolution dans le sens où je suis quelqu’un qui anticipe et prévoit tout à l’avance et je suis partie quasiment du jour au lendemain. Je suis arrivée ici avec pour seul logement un petit appartement loué pour neuf jours et, à partir de là, j’ai reconstruis ma vie entière. Avant d’arriver ici, je vivais à Monaco. C’est une toute petite ville, presque semblable à un village, où tout le monde se connaît. Ma famille m’entourait et j’étais donc en sécurité. Aujourd’hui je suis dans une grande capitale européenne. Au départ je ne connaissais personne, il a fallu que je m’adapte à la langue, que j’accepte de vivre en collocation. Je suis passée de la vie seule dans mon appartement à la cohabitation à neuf. Je partageais mon premier logement londonien avec un couple d’espagnols, un sud-africain, une hongroise, un allemand, un malaisien, une malaisienne et un italien. Ces conditions ne m’ont pas dérangées du tout. En quittant la France je suis allée chercher mon rêve. Pour moi, Londres représente le rêve américain à l’échelle européenne. Effectivement, au début les conditions sont très difficiles mais, par contre, j’y ai gagné quelque chose d’inestimable, l’espérance, la permission de rêver à nouveau et pourquoi pas la promesse d’un super futur. La différence, ici, c’est qu’à force de travail, on peut y arriver. »
/Mon petit bonheur/ « Londres est une ville magnifique, mais au niveau nourriture c’est une catastrophe. Donc mes ami(e)s francophones et moi aimons partager un peu de nourriture française que nos familles nous envoie ou que l’on ramène. Ça peut être un petit saucisson, un peu de rosé, un morceau de fromage. Voilà, c’est devenu mon petit bonheur, tout simplement. » #mpb
/Ma plus grande préoccupation/ « L’avenir. Je suis presque au stade, dans ma vie, de pouvoir fonder une famille. Je m’interroge donc sur le lieu où élever une famille. Ma génération a été une génération où il y avait encore des opportunités à saisir. A mon avis, avoir des enfants aujourd’hui est très difficile. Il y a un accès magnifique à tout plein de choses mais c’est aussi une ouverture sur le danger. L’avenir, au niveau professionnel comme au niveau de la sécurité, n’est pas gagné. Je me demande donc où je vais bien pouvoir vivre et élever mes enfants. Avoir des enfants, oui, mais dans quelles conditions ?. » #mpgp
/Avant de mourir, je voudrais/ « J’aimerais laisser une trace derrière moi. Réaliser une grande œuvre caritative, par exemple. Je n’irai pas jusqu’à faire une invention mais je voudrais que mon nom soit synonyme de quelque chose de beau, un exploit particulier. » #adm
/Un message à faire passer/ « L’éducation est gratuite. Une majorité des problèmes que nous avons est due à l’ignorance. Je pense que si on se focalisait davantage sur le fait de s’éduquer, pas uniquement au niveau intellectuel mais simplement apprendre à être ouvert, s’ouvrir aux différentes cultures. N’ayons pas peur des choses que l’on ne connaît pas. Au contraire, allons-y, renseignons-nous. On n’a jamais fini d’apprendre. Lorsqu’on arrête d’apprendre, on arrête également de grandir et on régresse même. Je pense que l’ignorance est la source de conflits, de beaucoup de comportements qui n’ont pas lieu d’être. Eduquez-vous ! » #mfp